04/01/2018 // Un mois de décembre intensif et complet
J’ai encore enchaîné beaucoup de courses ces derniers temps et j’ai dû faire preuve de flexibilité en raison de la météo. Je me suis d’abord rendu en Autriche, à Hinterstoder, ce qui, depuis le Valais, représente tout de même 9 heures de route... J’y suis allé pour prendre part à deux combinés, discipline qui met en avant la polyvalence et qui, accessoirement, me plaît beaucoup. La météo était capricieuse mais j’ai obtenu des résultats très corrects.
Ensuite, retour aux sources, à nouveau sur la Piste de l'Ours de Veysonnaz, où j’ai disputé deux Super-G dont l’un comptait pour les championnats suisses juniors, puis deux géants le même jour, un programme très éprouvant. Malheureusement, après avoir pris beaucoup de risques, je suis sorti lors des championnats suisses juniors de Super-G. Peu importe, j’avais en tête le titre ou rien. Les deux géants du lendemain se sont étonnamment bien passés. J’ai été surpris par mes performances, d’autant que la fatigue se faisait largement ressentir. Malheureusement, les vainqueurs respectifs avaient créé de trop gros écarts pour que je puisse espérer marquer des points FIS.
Entre Noël et Nouvel-An, j’avais vraiment besoin de me reposer, mais mes entraîneurs m’ont poussé à me rendre à Sörenberg pour y disputer deux slaloms FIS dans une sympatrique ambiance de Noël. J’avoue que je m’y suis rendu un peu à contrecœur, mais finalement je suis très content d’avoir pris cette décision. J’ai pu fêter mon premier podium FIS en slalom, ce qui me paraissait encore inimaginable il y a quelque temps...
L’ambiance était vraiment bon enfant et j’ai même dû me «farcir» ma première interview en langue étrangère devant une huitantaine de bénévoles attentifs. Un exercice pas évident du tout mais d’après les retours que j’ai eus, je ne m’en suis pas trop mal sorti.
C’était aussi spécial pour moi de me retrouver sur le podium à côté de Sandro Simonet, qui brille également en Coupe du monde. Sa présence m’a permis de prendre conscience du chemin qu’il me reste à faire. Malheureusement, il évoluait à un très haut niveau et a creusé des écarts conséquents qui nous ont empêchés de marquer des points... Je tiens encore à rappeler que c’était la première fois que je battais Anthony Bonvin dans sa discipline de prédilection et je m’amuse à le rappeler pour le taquiner amicalement.
La suite de mon programme passera par la Coupe d’Europe. Je vais enchaîner deux Super-G à Wengen, puis 2 descentes suivies d’un combiné à Saalbach, en Autriche. Je me réjouis vraiment de renouer avec la vitesse et j’espère que cette nouvelle année commencera comme la dernière s’est achevée.