26/09/2025 // J’ai adoré mon voyage au Chili
Avoir la chance de voyager à l’autre bout du monde, avec un groupe de potes, sentir l’énergie qui s’en dégage, changer de cadre, sortir de sa zone de confort. Ce séjour au Chili n’avait rien à voir avec les camps disons de routine, où on quitte Brigue pour monter à Saas-Fee. C’est une expérience que j’ai vraiment adorée !
Le voyage était quand même un peu long. Au départ, nous devions aller en Argentine, malheureusement il n’y avait pas assez de neige. Une solution de repli a alors été trouvée au Chili, mais nous avons dû garder les mêmes billets d’avion. Arrivés en Argentine, nous avons récupéré les trois pick-ups loués, avant de prendre la route. Dans la station, il n’y avait pas énormément de neige, mais cela suffisait amplement pour faire ce que nous avions au programme. Les pistes étaient plus variées que l’année passée lors du camp en Argentine, où il y avait un seul télésiège et deux pistes. Là, nous avons pu travailler sur différents profils. En ce qui concerne mon ski, je suis très satisfait, les choses ont bien évolué sur le plan technique. Maintenant, le gros du travail qu’il me reste à accomplir pendant les 20 prochains jours jusqu’au coup d’envoi des compétitions, c’est de pousser fort et de mettre de l’intensité dans les manches. En deux mots, ce qu’il manque encore, c’est d’enchaîner sur une longue série de virages.
Notre programme jusqu’aux premières courses, qui se disputeront mi-novembre à Diavolezza, est plutôt chargé : nous irons skier sous dôme mi-octobre à Amnéville, pour enchaîner avec Diavolezza, puis Val Senales en Italie, et finir à Tignes, afin de mettre l’accent sur le slalom.
En ce qui concerne l’école, nous avons repris les cours dès notre retour du Chili. La première semaine n’a pas été simple : nous sortions d’une expérience pleine, qui nous avait fait totalement oublier notre cadre habituel, pour retomber dans une sorte de routine, bien moins riche en découvertes. Mentalement, cette reprise n’a pas été facile ; j’ai eu un petit coup de mou, il m’a bien fallu une semaine pour reprendre mon rythme.