15/02/2014 // Super-G Messieurs: il faudra tirer le bon numéro pour Janka
Carlo Janka
Depuis son introduction au programme des Jeux en 1988, le Super-G n’a guère souri aux coureurs helvétiques. Les seules médailles décrochées l’ont été par Didier Cuche (argent à Nagano en 1998) et Ambrosi Hoffman (bronze en 2006 à Turin). Cette modeste collection s’élargira-t-elle demain à Sotchi? Rien n’est moins sûr même si Défago, Küng et Janka ont de solides arguments à faire valoir. Pour le Grison, qui ne fait pas partie des deux premiers groupes, le numéro de dossard sera décisif sur une piste très exposée au soleil et qui risque de se détériorer rapidement. S’il tire un dossard entre le 1 et le 7, tous les espoirs lui seront permis. En revanche, si le sort lui réserve un numéro entre 23 et 30, les choses seront beaucoup plus difficiles. Les favoris logiques seront peu ou prou les mêmes que ceux de la descente. Miller, 2e il y a 4 ans et qui reste sur deux échecs douloureux en descente en en combiné, risquera tout sur cette épreuve. Au risque d’en faire trop? Plus posé, le champion olympique en titre Svindal sera à coup sûr placé mais pour l’or, il devra forcer un peu sa nature. Pour Jansrud, Mayer et Innerhofer, déjà médaillés, et même deux fois pour l’Italien, ces Jeux sont déjà une réussite, ce qui les rend d’autant plus dangereux. Enfin, les outsiders comme Travis Ganong, brillant en descente, mais qui devra lui aussi prier pour un petit numéro, voire Ligety ne manqueront pas d’exploiter la moindre défaillance des cadors.