02/03/2015 // Quand les descentes enlèvent le haut…
Tout le monde connaît la fameuse publicité : «Demain, j’enlève le bas». Dans le monde du ski, c’est le haut des descentes que la FIS a de plus en plus régulièrement tendance à enlever, au grand dam de certains coureurs, comme Didier Défago, qui n’hésitent pas à le faire savoir haut et fort. Mécontent de la décision d’abaisser le départ de la descente de Garmisch de samedi, le skieur de Morgins a déclaré: «Je n’ai pas envie de faire de la publicité pour ce genre de courses, Entre Kitzbühel, Kvitfjell l’an passé et maintenant ici à Garmisch, la FIS fait fausse route. D’un côté, on dit qu’on veut rendre le ski attractif, de l’autre côté, on fait ça. J’ai de la peine à comprendre…» Si l’on ajoute à ces courses émasculées la disparition du calendrier de Bormio, l’une des plus belles descentes, c’est sûr qu’il ne reste plus grand-chose à se mettre sous les spatules pour les spécialistes de vitesse et sous les pupilles pour les téléspectateurs. A noter que la première manche du géant d’hier durait 1 minute 24 secondes, contre 68 secondes pour la descente de Kitzbühel. Ridicule…
Didier Défago © Zoom