22/07/2012 // Petit Portrait de Nadja Kamer
Dans le cadre de la journée de la presse organisée par Swiss-Ski à Vevey le 5 juillet, nous avons eu le plaisir de discuter longuement avec Nadja Kamer, ce qui nous a permis de recueillir son sentiment sur les nouveautés de la FIS (voir l’interview qu’elle nous a accordée) mais aussi de mieux connaître une athlète qui ne fait pas souvent les gros titres en Suisse romande.
Née le 23 juillet 1986, la Schwyzoise a vécu une saison 2011-12 tronquée, la faute à une vilaine blessure au genou qui l’a contrainte à une pause forcée jusqu’en janvier. Maintenant que les mauvais jours sont derrière elle, et que la préparation se déroule parfaitement, elle entend bien aller de l’avant en s’appuyant sur la fantastique 2e place décrochée en descente à Garmisch début février, quelques semaines après son retour à la compétition.
Très au fait de toutes les nouveautés en matière d’équipement, elle voue une grande attention au choix de son casque. Signalons qu’elle va disputer la prochaine saison dans l’écurie Stöckli, qui équipe 5 des 8 membres de notre équipe de vitesse féminine.
Et pour rester dans une note bien helvétique, lorsqu’on lui demande de citer sa marque favorite, c’est l’Emmentaler qui lui vient en bouche. Une Schwyzoise qui skie suisse et porte haut les couleurs d’un fromage, ça ne vous rappelle rien ?
A une raclette, elle préfère une bonne fondue, dégustée chez elle. A condition qu’elle soit faite avec de l’Emmentaler, bien sûr… Toutefois, elle reconnaît ne pas pouvoir résister à un pain au choc qui vient tout juste de sortir du four.
Mais revenons au ski. S’il y a une faute qui l’énerve prodigieusement, c’est l’angulation des hanches. Son point fort ? Ne pas se laisser abattre : elle se remotive en effet aisément en cas de difficulté. A l’entraînement, lors des remontées, elle repense aux conseils des entraîneurs et au parcours qu’elle vient de réaliser. Sur ce plan, elle n’a pas de confidente particulière au sein de l’équipe, elle parle de tous les sujets, avec tout le monde. Et si elle partage souvent une chambre avec Fabienne Suter, elle cohabite aussi volontiers avec d’autres coéquipières.
Sa période de convalescence l’a certes beaucoup marquée. Mais elle vibre aujourd’hui encore à la sensation incroyable ressentie en remontant sur le podium à Garmisch.
Malgré tout, la plus belle course reste à ses yeux Cortina. A ses yeux, tout y est réuni : une belle station, une organisation bien rôdée, un parcours superbe.
OK, Nadja, nous avons compris : le rendez-vous pour janvier 2013 est noté. A toi de jouer !