20/11/2011 // Petit portrait de Justin Murisier
Lors de la journée de remise du matériel organisée mi-octobre par Swiss-Ski à Zurich, nous avons eu la chance et le plaisir de rencontrer Justin Murisier. Le jeune Valaisan n'a pas hésité à nous accorder quelques instants pour nous permettre de vous en apprendre un peu plus sur lui. Cerise sur le gâteau, il nous a même précisé avoir déjà entendu parler de Tooski, c'est dire sa gentillesse!
Vous le savez, Justin est malheureusement out pour toute la saison suite à un accident de football qui a nécessité une opération des ligaments du genou. Ses béquilles ne l'avaient toutefois pas empêché de faire le long déplacement depuis Prarreyer ; il apprécie en effet beaucoup ce genre d'occasions qui lui permettent de discuter avec plein de monde et de faire de nouvelles rencontres.
Environnement oblige, il nous a dit que la combinaison est l'équipement qu'il préfère toucher et qu'Atomic est sa marquée préférée.
Ensuite, au niveau de ce qu'il pense devoir corriger sur le plan technique, il a tout de suite mentionné les fautes d'intérieur, précisant profiter des remontées pour réfléchir aux conseils dispensés par ses entraîneurs tout en évitant de planter les bâtons dans ses fixations. Au sein de l'équipe nationale, il n'a pas de compagnon de chambre attitré ; il ne ressent pas non plus le besoin de remonter systématiquement avec tel skieur plutôt que tel autre.
Sur le plan des préférences culinaires, il devrait faire bondir les Bagnards en avouant préférer la fondue à la raclette ! S'il raffole bien sûr de celle que lui prépare sa maman, il va aussi très volontiers la déguster au Café de la Place de Prarreyer.
Lorsqu'on lui demande ses courses de Coupe du monde préférées, pas une seule seconde d'hésitation : Schladming.
L'avenir immédiat de Justin, c'est sa convalescence. Mais comme il n'a aucune envie de passer l'hiver à se morfondre devant le petit écran en regardant les courses de ses collègues, il s'est fixé un défi personnel sans aucun rapport avec le sport : il va passer trois mois en Australie pour peaufiner ses connaissances d'anglais. Une pause qui peut paraître surprenante dans un monde où l'on attend des skieurs de haut niveau qu'ils ne vivent que pour leur discipline mais qui est tout à fait en phase avec sa personnalité, un savant mélange de gentillesse et de curiosité. Or s'il donne parfois l'impression d'être sur la réserve, ce n'est à notre avis qu'une façade.
En votre nom à tous, Tooski lui souhaite bien évidemment le meilleur et le plus complet des rétablissements, mais surtout un merveilleux séjour « down under » au royaume des kangourous. Peut-être sans neige mais avec beaucoup de rencontres, comme il les aime !