13/04/2012 // Performance dans le ski alpin, part. 3
Slalom Géant
Également appelé « géant », le slalom géant est un slalom « plus écarté ». C'est-à-dire que les espaces entre les portes sont plus grands qu’en slalom spécial, l’autre discipline technique du ski alpin.
Les données ci-dessous sont tirées du RIS (Règlements des concours internationaux du ski) édicté par la FIS, version 2010.
| Slalom Spécial(SL) | Slalom Géant (GS) |
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L’objectif du slalom géant est de parcourir une piste en contournant des portes composées de deux piquets reliés par une banderole le plus rapidement possible. Les portes sont en alternance rouges et bleues.Le slalom géant se court en deux manches différentes et sur deux parcours différents. Le résultat final sera l’addition du temps réalisé au centième de seconde des deux manches.
Bien que l’écart entre les portes soit plus grand qu’en slalom spécial, cela n’en fait pas une discipline moins technique. En effet, étant un mélange de longues et de petites courbes, le géant demande puissance, précision dans le ski et rythme dans les jambes de la part du skieur. Il est d’ailleurs considéré comme la discipline la plus difficile du ski alpin moderne car il regroupe en même temps virage serré et vitesse.
La longueur d’une manche de slalom géant varie généralement entre 55 secondes et 1 minute 20 et le nombre de changements de direction dépend du dénivelé de la piste. Le dénivelé doit être compris entre 250 et 450 mètres pour les hommes et 250 et 400 mètres pour les femmes. Le nombre de changements de direction doit être de 11%-15% du dénivelé.
Exemple : Lors de la course de slalom géant 2011 à Adelboden (Suisse), le dénivelé de la piste « Chuenisbärgli » était de 420 mètres (départ 1730m, arrivée 1310m) et le nombre de changements de direction était de 51 pour la première manche.
Vérification des prescriptions du RIS :
- Dénivelé en mètres => 1730 – 1310 = 420
- Nombre de changements de direction => 51 / 420 = 0,1214 => 12,14% du
dénivelé.
Le RIS a donc bien été appliqué, ce dont nous ne doutions pas. En effet, le délégué technique (DT) de la FIS, présent le jour de la course, doit le vérifier.
Fig. 2.5 : Schéma d’un dénivelé sur une piste
Le schéma ci-dessus met en évidence les différentes lignes de pentes que peut comporter un tracé. À l’approche d’une portion plus pentue, il y a une cassure dans le terrain, particulièrement difficile à négocier par le skieur. Il dit passer d’une portion rapide à une portion plus serrée et plus lente.
La piste « Chuenisbärgli » d’Adelboden est réputée pour ses changements de pente. Nous avons pu nous rendre compte en skiant en libre sur cette magnifique piste.
