16/02/2015 // Mi-figue mi-raisin
A l’issue des Championnats du monde de Vail/Beaver Creek, Urs Lehmann, président de Swiss-Ski, tirait un bilan contrasté : «Ces joutes sont le reflet de l’hiver. Nous pouvons être satisfaits car nos objectifs en termes de médailles sont atteints mais nous sommes pourtant loin d’être heureux. Je tire un bilan mitigé de l’opération.»
Si nos représentants ont tiré leur épingle du jeu dans les disciplines de vitesse, il n’en pas été de même ni en géant ni en slalom où les Suisses sont loins du podium: «J’ai été déçu de la manière dont Yule et Aerni sont sortis en slalom. Ils n’étaient pas prêts et on doit l’analyser», a déclaré Urs Lehmann.
Si les deux Valaisans ont manqué leur course, ils ne sont pas les seuls, tant s’en faut et ils ne sauraient porter le chapeau à eux seuls. En géant et en slalom, aucun Suisse ne s’est en effet classé dans les dix premiers. Or, plus que les médailles, c’est la densité d’athlètes dans les 10-15 premiers qui traduit le vrai niveau d’une nation. Dans l’optique de St-Moritz 2017, Swiss Ski a donc encore du pain sur la planche. Dans les Grisons, on fêtera le 20e anniversaire de la moisson historique de Montana-Crans (14 médailles). Si personne n’ose espère que nos skieurs pourront rééditer pareil triomphe, dépasser la barre des 5 médailles doit être un objectif plancher dans deux ans.