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16/07/2014 // Le premier bilan de Thomas Stauffer

Le premier bilan de Thomas Stauffer

 

Thomas Stauffer occupe le poste de chef entraîneur Ski alpin hommes depuis le mois d’avril. Ces trois premiers mois au sein d’une nouvelle équipe ont été très positifs pour le Bernois de l’Oberland. Il a pu mettre à profit cette période pour se familiariser avec les mécanismes et les philosophies de cette équipe. Dans l’interview qu’il a accordée à Swiss-Ski, il tire un petit bilan de ce premier trimestre.

 

Swiss-Ski : Thomas Stauffer, comment as-tu vécu ces trois premiers mois en tant que chef entraîneur hommes chez Swiss-Ski?
Thomas Stauffer : Jusqu’à présent, cela me plaît beaucoup. J’ai pu mettre à profit cette période pour découvrir qui fait quoi et pourquoi, mais aussi comment les différentes personnes travaillent. J’ai appris à connaître les philosophies et nous avons eu de nombreuses bonnes discussions. Les premiers athlètes sont à présent remontés sur les skis et il s’agit d’instaurer une philosophie homogène parmi les équipes. Nous sommes en train de déterminer l’orientation et de définir les objectifs pour les prochaines années.

 

Qu’est-ce qui est différent en Suisse par rapport à tes postes précédents à l’étranger?
(Thomas Stauffer a été chef entraîneur des skieuses allemandes pendant quatre ans après avoir travaillé auprès des fédérations suédoise et américaine. Il a également occupé différentes fonctions chez Swiss-Ski pendant six ans.)
En ce qui concerne l’entraînement, c’est pareil dans toutes les fédérations. Chaque fédération s’adapte aux réalités mais chaque nation sait ce qui est exigé au niveau de la Coupe du monde. Elles savent toutes quelles sont les exigences pour prétendre aux premières places de l’élite internationale. Les moyens pour y parvenir dépendent des différentes conditions. Ce sont dans les structures des fédérations que les circonstances et les conditions sont différentes.

 

Quels changements ont été apportés chez les skieurs suisses depuis que tu as pris tes fonctions?
L’un des objectifs est de maintenir ou d’améliorer la qualité dans tous les domaines. Cela commence par l’entraînement de condition physique avant de passer par la technique du ski pour terminer par la préparation des pistes. La qualité de l’entraînement recèle encore de potentiel.

 

Quels sont les aspects qui fonctionnent déjà bien?
Nous bénéficions d’un très bon encadrement. Ce sont toutes de bonnes personnes. Tout se passera bien si nous travaillons tous dans la même direction. Nous avons un bon échange dans les différentes équipes mais aussi entre les différentes équipes.

 

Selon toi, quels sont les plus grands chantiers?
En fait, il y en a quatre. Il y a tout d’abord les blessés de longue date que nous devons remettre sur pied. J’aimerais en outre que les coureurs de descente qui sont montés en équipe nationale via la Coupe d’Europe s’établissent en Coupe du monde. Nous devons retrouver une stabilité et une certaine taille d’équipe. L’équipe de slalom géant doit aussi progresser et enfin, il faudrait que l’équipe de slalom continue sur sa lancée et se rapproche pas à pas de l’élite mondiale.

 

Quelle relation entretiens-tu avec les coureurs?
Le contact est excellent. Mon avantage est que je viens de l’extérieur et que je n’ai pas uniquement progressé dans cette structure. Je vois des choses que l’on ne verrait pas forcément de l’intérieur. Je pense qu’il y a encore beaucoup de potentiel dans quelques domaines. J’ai un bon échange et des discussions constructives avec les athlètes.

 

Est-ce que tu pourrais déjà faire un pronostic pour la prochaine saison ?
C’est difficile. Les premiers entraînements sur skis sont prévus pour tout le monde ces deux prochaines semaines ; jusqu’à présent, les athlètes n’ont fait que peaufiner leur condition physique. Je pourrai peut-être en dire plus après ces premiers entraînements. Toutefois, une chose est claire : nous voulons faire mieux que la saison dernière.

 

 

 

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