05/12/2012 // La Suisse, une nation de seconde zone ?
Au début de la saison, la Fédération nationale se disait prudente en visant une deuxième place au classement des nations. La Suisse ayant terminé au 2e rang derrière l’Autriche entre 2006 et 2011 et 3e l’an passé, l’objectif de Swiss-ski semblait envisageable. Après 7 courses, le but à atteindre paraît quelque peu ambitieux. Si les résultats de l’équipe féminine sont satisfaisants, ceux de l’équipe masculine font peine à voir.
Après avoir connu la plus cinglante déroute de son histoire en descente à Lake Louise (Can) il y a une dixaine de jours, l’équipe suisse masculine a une nouvelle fois mordu la poussière le week-end dernier. Ni le super-G de samedi ni le géant de dimanche n’ont permi aux Suisses de briller. Lors du géant dominical, malgré les 8 skieurs suisses au départ, seul Carlo Janka a réussi à se qualifier pour la seconde manche (24e).
A l’instar de la descente de Lake Louise, ces deux courses sont un peu historiques si on peut le dire ainsi. Il faut en effet remonter à novembre 2003 pour avoir souvenir d’une telle performance en super-G (Paul Accola 16e à Lake Louise) et à février 2004 en ce qui concerne le géant (Défago 25e à Kranjska Gora).
Après 7 courses, le meilleur représentant helvétique est classé au 20e rang du classement général de la Coupe du monde (Défago). Si l’équipe est décimée par les blessures (Feuz, Albrecht, Murisier), ce résultat est indigne d’une nation de ski alpin comme la nôtre. Reste que la saison est encore longue et qu’il faut donc garder espoir. Mais au vu de ce début de saison, une question reste en suspens : comment Osi Inglin va-t-il décanter la situation ?