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14/10/2009 // La fin de Hermann Mayer, Hermnator

Hermann Mayer a officiellement déclaré qu'il prenait sa retraite. Un court CV viendra...
Voici une copie d'un article du site de l'équipe:

Il y eu deux Hermann
Luc Alphand, Jean-Baptiste Grange et Julien Lizeroux sont revenus sur la carrière de Hermann Maier. En un mot, c'est un «monument». C'était le 21 février 1997, jour de Super G à Garmisch-Partenkirchen. Hermann Maier avait déjà 24 ans mais sa renommée était encore à faire. L'autrichien skiait surtout en Coupe d'Europe. Deux semaines plus tôt, il avait fini deuxième du Super G de La Thuile entre l'Italien Erik Seletto et le Français Sébastien fournier. Mais ce jour-là, c'est «la première fois que je l'ai vu débouler, se remémore Luc Alphand. Je gagne, lui fait deuxième et il avait un plâtre à la main !». Deux jours plus tard, Maier gagne sur le même tracé sa premiÚre épreuve de Coupe du monde. «Il bossait à 120% et avait une intelligence fabuleuse notamment pour le Super G», assure "Lucho". «Je me souviens de sa boîte (chute) aux Jeux de Nagano, surtout qu'il gagne le lendemain le Super G», rappelle Jean-Baptiste Grange. Le tournant: son accident de moto en 2001 «Plus que la technique et le physique, c'est son mental et son engagement qui impressionnaient. Un engagement maîtrisé par une reconnaissance minutieuse du parcours. Je me souviens d'un slalom géant qu'il gagne avec plus de deux secondes d'avance dans le brouillard à Park City», note Julien Lizeroux. C'est en 1998. A la fin de la saison, Maier soulève son premier gros globe de cristal. Deux autres suivent, en 2000 et 2001. Depuis Garmish, Maier a déjà remporté 41 victoires en Coupe du monde. Il faudra attendre le 27 janvier 2003 et le Super G de Kitzbühel pour le voir revenir au sommet. Entre les deux, le colosse a été victime d'un accident de moto en août 2001. «Le gros champion des dix dernières années» «Humainement, il y a eu deux Hermann Maier. Avant l'accident, il y avait le bûcheron. Il avait une petite vengeance à prendre sur l'équipe d'Autriche et bossait toujours seul. Il semblait plutôt renfermé. Et après l'accident, il était plus ouvert, plus humain», analyse Alphand. La mutation lui réussit. En 2004, il remporte de nouveau le général de la Coupe du monde, ajoute un titre mondial en géant l'année suivante, deux médailles olympiques deux ans plus tard. «C'est le gros champion des dix dernières années qui a tout fait exploser sur son passage», résume Lizeroux. Pour Grange, «il a fait passer un cap dans les années 1990. Ca a donné une nouvelle dimension au ski. Dans la hiérarchie du ski moderne, il n'est pas loin d'être tout devant.» Bref, «c'est un monument du ski qui arrête», dit Alphand. (Avec AFP)

Voici le lien d'un autre reportage intéressant realisé par eurosport.

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