26/11/2017 // La 32e de Mikaela Shiffrin
Le slalom de Killington n'a pas dérogé à la règle: Mikaela Shiffrin a signé deux fois le meilleur temps, réalisant deux manches quasi parfaites. Elle a laissé sa plus proche concurrente à 1.64, la Slovaque Petra Vlhova. La 3e, l'Autrichienne Bernadette Schild, a pour sa part été repoussée à 2.67. C'est dire que l'Américaine est repartie cette saison sur les mêmes bases que l'hiver dernier.
Autre chiffre étayant cette supériorité sans appel: il s'agissait aujourd'hui de sa 32e victoire en Coupe du monde, la 26e en slalom! A 22 ans à peine, elle n'a pas fini d'affoler les compteurs...
Wendy Holdener a été la seule lors de la première manche à résister à la furia américaine, en terminant au 2e rang, avec une bonne marge sur la 3e. Contrairement à son habitude, la Schwytzoise a malheureusement craqué en partant rapidement à la faute sur le second parcours. Autre élimination dans le camp suisse, mais cette fois en 1e manche: Mélanie Meillard a enfourché en fin de parcours alors qu'elle était en passe de signer le 3e chrono. C'est bien la preuve que la Valaisanne est gentiment en train de s'installer dans le top 5 de la spécialité.
On aurait pu croire que ces deux éliminations allaient sonner le glas de nos espoirs. Or il n'en a rien été puisque la surprise du jour a été signée par Denise Feierabend. Semblant parfois un peu nonchalante ces dernières années, l'Obwaldienne a fait mentir cette impression en réussissant deux manches extrêmement solides. Sa 4e place - à 3 malheureux centièmes du podium - va à coup sûr lui donner un sacré coup de boost.
D'ailleurs, c'est toute notre équipe de slalomeuses qu'il convient de féliciter. Après seulement deux slaloms, elles sont en effet d'ores et déjà quatre à avoir réalisé les minima olympiques (une place dans les sept ou deux dans les quinze): Wendy Holdener (3e à Levi), Denise Feierabend (4e à Killington), Mélanie Meillard (5e à Levi) et Michelle Gisin (15e à Levi et 10e aujourd'hui à Killington). Mais quelque chose nous dit que ce quatuor ne va pas en rester là...
Denise Feierabend à l'arrivée à Killington © Zoom