05/05/2020 // Janka fustige la politique du Conseil fédéral dans la crise du coronavirus
Sans doute en raison du privilège de l’âge et de la conscience que plus la fin de sa carrière approche, plus il lui est facile de parler vrai sans craindre d’éventuelles sanctions, Carlo Janka, le taiseux, a profité d’une interview accordée à la SRF pour placer un tacle glissé bien senti au Conseil fédéral, coupable à ses yeux d’avoir surréagi à la crise. Pour le champion olympique de géant 2010, il aurait été préférable de suivre l’exemple de la Suède, peu interventionniste, qui en appelle plutôt à la raison des gens, même si les dernières statistiques pourraient inciter le gouvernement à infléchir sa feuille de route. Concernant sa situation personnelle et celle de son entourage, le Grison a confié que ses parents, qui tiennent un restaurant, désormais fermé jusqu’au 11 mai, à Obersaxen, n’avaient néanmoins pas trop souffert de la crise. Même s’il ne la ramène pas souvent, la liberté de ton de Janka est rafraîchissante dans un milieu souvent dominé par les poncifs rase-bitume du style: «Je regarde course après course ou match après match», alors que la plupart des athlètes calculent au plus près leurs points FIS, ou, pour les tennismen, leur classement ATP…
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