24/03/2021 // Didier Plaschy se trompe de cible!
Quand l’ancien slalomeur Didier Plaschy fustige dans les colonnes du Blick l’attitude de Lara Gut-Behrami, «coupable» de s’être arrêtée après trois portes lors du géant des finales de Coupe du monde de Lenzerheide, il se trompe lourdement de cible. L’argument du mauvais exemple donné aux jeunes, auxquels les entraîneurs conseillent de se battre jusqu’au bout, n’est pas recevable en ces circonstances. Le rôle des entraîneurs et des officiels ne serait-il pas plutôt de faire pression sur la FIS, afin que l’on puisse enfin modifier des règlements absurdes qui desservent le ski? Qui le fera à leur place? Or, si les médias ont joué leur rôle en pointant des carences crasses, on n’a pas vu beaucoup d’officiels, notamment suisses, monter au front. Et comme l’autocritique n’est pas précisément le point fort des dirigeants de la FIS, on ne s’étonne pas que le moindre changement prenne une éternité. C’est à se demander s’il ne serait pas souhaitable que Jonas Eliasch, CEO de la firme Head, soit élu en juin prochain président de l’instance suprême du ski international, histoire de donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Quant à Lara Gut, il est permis de penser qu’elle donne au contraire un excellent exemple à la jeunesse, par sa «grinta», son caractère bien trempé et sa classe, tout simplement.