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12/03/2020 // La débandade…

Les temps sont durs pour les amateurs de sport. En attendant les annulations ou les reports de plus en plus inévitables de l’Euro de football, des JO de Tokyo et d’autres événements majeurs, en tennis par exemple, on est en train de solder la saison de ski alpin. Après les annulations des finales de Coupe du monde et d’Europe, des épreuves féminines d’Ofterschwang, on a appris hier soir que les Mondiaux de Narvik juniors n’iraient pas à leur terme (pas de slaloms donc ni de Team Event, le combiné messieurs ayant déjà été annulé précédemment), et qu’aucune course féminine n’aurait lieu à Are (un cas de coronamachin ayant été détecté dans le périmètre), ce qui met un terme à la saison. La débâcle donc…

Brignone n’a rien volé
Du coup, Federica Brignone remporte le gros Globe dans des conditions qu’elle n’aurait elle-même jamais souhaitées, ce qui ne ternit en rien sa performance. La skieuse du Val d’Aoste était de toute façon en lice pour la victoire avec Petra Vhlova et Mikaela Shiffrin, mais contrairement à ce qui s’est passé en Coupe d’Europe où Nadine Fest et Atle Lie McGrath étaient quasiment irrattrapables, la lutte faisait encore rage entre les trois prétendantes au gros globe, comme d’ailleurs chez les garçons où, si Kranjska Gora devait passer à la trappe au pied levé, on assisterait à un scénario similaire, avec Kilde l’emportant pour quelques points face à Pinturault et Kristoffersen. Si Brignone ne sait pas encore quand elle recevra son globe, un détail somme toute anecdotique, elle ne peut en aucun cas être considérée comme une gagnante au rabais.

Ni Fidel ni Churchill
Bien que cela soit très tentant, il serait vain à ce stade de tirer à boulets rouges sur la FIS, les organisateurs et les autres décideurs. Le moment venu, il faudra évidemment faire le bilan de l’opération et définir des pistes, notamment au niveau d’éventuelles stations laissées en réserve pour pallier toute éventualité en cas d’annulations, quitte à les intégrer au calendrier plus tard pour les «payer» de leurs efforts. Mais ce que l’on peut dire aujourd’hui déjà, c’est que la FIS n’a pas brillé par son leadership. C’est au plus fort de la tempête qu’on voit les grands capitaines et force est de constater que les dirigeants du ski sont aux abonnés absents, bien camouflés. Bien sûr, le pouvoir est presque vacant avec les élections prochaines d’un nouveau président. Si la thèse du chef providentiel, du «lider maximo», nous horripile, on aurait pu penser que Gian-Franco Kasper allait tout de même nous gratifier, non pas d’un discours de six heures à la Fidel, mais de quelques mots, ne serait-ce que pour définir le cap. N’est pas Churchill qui veut…

Photo: Federice Brignone © www.ansa.it
 

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