27/01/2020 // Double zéro pointé pour Marc Girardelli!
Marc Girardelli persiste et signe! Non content d’asticoter Lara Gut-Behrami, qualifiée de tigresse devenue chaton, l’Austro-Luxembourgeois a réagi de façon très épidermique aux critiques formulées par les athlètes, entraîneurs, officiels et observateurs – bref un peu tout le monde – au sujet de la piste de «descente» de Bansko qui porte son nom et qu’il considère donc un peu comme son «bébé», lui qui est à la fois ambassadeur et actionnaire de la station bulgare, donc forcément désintéressé... Rappelons que des skieuses comme Corinne Suter, Ramona Siebenhofer et bien d’autres ont critiqué le tracé plus proche d’un Super-G, voire d’un géant, que d’une descente, et qu’elles l’ont jugé indigne d’une descente de Coupe du monde. Pour simplifier les choses, l’argumentaire de l’ex-vainqueur du gros globe consiste à conseiller aux athlètes de moins critiquer et de plus se remettre en question. Il trouve notamment positif que les techniciennes soient devant: «C’est une piste qui sépare le bon grain de l’ivraie» (merci pour celles que l’on compare ainsi à de la mauvaise graine), en oubliant de préciser que les épreuves techniques représentent déjà l’essentiel du calendrier. La logique d’en faire encore plus pour les techniciennes et moins pour les spécialistes de vitesse nous échappe donc, même si le fait qu’il ait été lui-même plutôt dans le camp des premiers explique sans doute un peu sa position. Girardelli va même jusqu’à affirmer que Bansko est le «Kitzbühel des dames». Mais sans doute veut-il parler du slalom de Kitz… Quant à la remise en question, pourquoi ne s’applique-t-il pas à lui-même ce beau principe, en avouant par exemple que sa piste, son «bébé» est mal née?
Photo: www.provenexpert.com