26/01/2018 // Le cas Janka
Malgré la communication toujours minimaliste de Swiss-Ski concernant Carlo Janka, on en sait désormais un peu plus sur la situation de ce dernier. Le skieur grison a déclaré hier qu’il ne disputerait que les entraînements à Garmisch, comme il l’a fait à Wengen, mais qu’il ne tirait pas encore un trait définitif sur les JO de Pyeongchang: «J’y crois encore. Cependant, si un coureur de plus remplit les critères de sélection, ce serait terminé pour moi. En descente, Beat Feuz, Patrick Küng, Marc Gisin, Mauro Caviezel et Gilles Roulin ont rempli ces conditions alors qu’en Super-G, seuls Feuz et Thomas Tumler sont dans ce cas. Compte tenu du passé de Carlo Janka et de sa classe intrinsèque immense, on pourrait tout à fait comprendre que Swiss-Ski fasse preuve de flexibilité et l’intègre dans la sélection pour les JO. Le Grison se trouve exactement dans la même situation que Philipp Schörghofer, qui lui non plus n’a pas couru de la saison, et que la fédération autrichienne a néanmoins retenu pour les Jeux en géant. Le seul point qui pose question, ce sont précisément ces critères. A quoi servent-ils vraiment si l’on se donne toujours la possibilité de les outrepasser? Ne vaudrait-il pas mieux les supprimer purement et simplement, comme l’ont fait les Français, ce qui permettrait de sélectionner, un peu au feeling, des athlètes dont on sent qu’ils pourraient éclater le jour J?
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