17/04/2015 // Swiss-Ski: la polémique enfle...
Si les réactions suscitées par la manière dont Steve Locher a été démis de son poste d'entraîneur des slalomeurs ne s'atténuent toujours pas, les projecteurs se braquent aujourd'hui une fois de plus sur le chef alpin de Swiss-Ski, Rudi Huber.
Actuellement en vacances à Majorque - alors que la préparation de la prochaine saison et notamment la chasse aux entraîneurs devraient battre leur plein - le patron de notre équipe nationale reconnaît avoir reçu de nombreuses sollicitations ces dernières semaines. Selon le Blick d'aujourd'hui, il aurait pourtant répondu par SMS à un candidat qu'il lui déconseillait de travailler en Suisse puisque, en sa qualité de ressortissant autrichien, il serait soumis à des critiques incessantes et qu'il règnerait dans notre pays une xénophobie extrême.
Des propos que le quotidien zurichois n'hésite pas à qualifier de scandaleux et d'intolérables.
Sur le même sujet, des voix toujours plus nombreuses se font entendre un peu partout dans le pays pour fustiger le comportement de Rudi Huber, lui reprochant notamment une gestion plus que cahotique de ses cadres, son départ en vacances lors d'une période cruciale pour la fédération, son manque d'intérêt pour la Suisse romande allié au fait qu'il ne parle pas un mot de français. Pour ne mentionner que quelques-uns des reproches qui sont généralement formulés.
En l'état actuel des choses, il est pratiquement impossible de faire abstraction de ces critiques, dont certaines portent sur les fondamentaux du poste occupé par Rudi Huber. Attendons toutefois la réaction des dirigeants de la fédération, et surtout d'Urs Lehmann: cette fois-ci, il leur sera très difficile de faire le dos rond en attendant que l'affaire se tasse. De tels propos - à condition bien sûr d'être avérés - imposent en effet une prise de position ferme et irrévocable.
