10/02/2014 // Une médaille suisse en descente dames? Possible mais loin d’être fait…
Enfin le déclic pour Fabienne Sutter?
En descente dames, les grands succès suisses aux JO commencent à prendre un peu la poussière, même si Bernadette Schild a remporté une méritoire médaille d’argent en 2006. Pour les victoires, il faut remonter au doublé Figini-Walliser de Sarajevo 1994. Plus loin encore, tout le monde se souvient encore du triomphe de Marie-Thérèse Nadig en 1972 à Sapporo, et pour les plus anciens, de ceux de Madeleine Berthod en 1956 à Cortina et de Hedy Schlunegger en 1948 à St-Moritz. Il y a 4 ans, Fabienne Sutter, la meilleure de nos représentants, s’est classée 5e. Y a-t-il des raisons d’y croire cette année? La réponse est oui, mais… Oui parce que Lara Gut est une attaquante dans l’âme et que même si le tracé de la piste ne l’avantage guère, on sait qu’elle jouera sa carte à fond au risque de sortir. Sa descente du combiné où elle a dominé toutes les favorites (Höfl-Riesch, Fenninger, Maze) à l’exception de Mancuso plaide également en sa faveur. Oui aussi parce que Fabienne Sutter s’est montrée très à l’aide aux entraînements. Pour la Schwyzoise, il suffirait d’un déclic. Alors pourquoi pas mercredi? Oui encore parce que Marianne Kaufmann-Abderhalden, même si elle a été inexistante aux entraînements, a beaucoup progressé et que Dominique Gisin, à l’image de Lara Gut, ne reste en général jamais sur la réserve. Alors pourquoi émettre des réserves? Eh bien justement parce qu’avec son jusqu’au-boutisme, Lara Gut peut tout aussi bien finir 12e que 1ère, que Fabienne Sutter peut très bien retomber dans ses travers, que Marianne Kaufmann-Abderhalden pourrait ne jamais trouver les clés de cette piste et que Dominique Gisin est plus souvent placée que tout devant cette année. Bref, nos quatre Suissesses sont toutes potentiellement médaillables mais leur cote est tout de même légèrement inférieure à celles de Höfl-Riesch, Fenninger, Goergl, Maze, Mancuso ou encore Weirather, si elle est au départ. Sans compter les outsiders comme le Suédoise Kajsa Kling.