01/02/2014 // Défago critique le calendrier
Dans un article paru ce matin dans le quotidien fribourgeois «La Liberté», Didier Défago critique le calendrier de la FIS multipliant les descentes (Wengen, Kitzbühel, St-Moritz et Sotchi) à un rythme rapproché : «Cela fait quatre descentes en quatre week-ends. Et pas n’importe lesquelles. Ce sont de grosses courses, elles coûtent de l’énergie.» Un avis relayé par Adrien Théaux qui souligne: «Sachant qu’on part pour Sotchi lundi et qu’on n’a pas eu de repos de tout le mois de janvier, je ne trouve pas cela très intelligent». Selon Défago, l’inflation des courses aurait également tendance à encourager la spécialisation, ce que le Valaisan déplore: «On voit des athlètes qui ne font plus que du géant et du slalom alors qu’ils s’alignaient en vitesse auparavant.» Peut-être aurait-on en effet pu, à l’image de ce que fait le biathlon, observer une pause d’une ou deux semaines avant les JO (après les classiques de Wengen et Kitzbühel) afin de permettre aux athlètes de se régénérer. Après tout, ce sont les descendeurs qui, traditionnellement, inaugurent le programme olympique. Le problème n’est pas tant le nombre d’épreuves en soi (si l’on additionne le temps passé en course sur toute la saison, cela ne fait pas un programme démentiel) que la densité des épreuves. En année olympique surtout, il est important que les athlètes puissent se présenter au sommet de leur art le jour J. Des sports comme l’athlétisme l’ont très bien compris, eux qui évitent de placer des meetings majeurs juste avant les JO ou les Championnats du monde.