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14/01/2014 // Les bosses célèbres du cirque blanc

Si la topographie des lieux ne présente pas le moindre intérêt dans des sports comme l’athlétisme ou la natation, elle est un élément essentiel de nombreuses autres disciplines. La Formule 1 a ses lieux cultes: le raidillon de l’Eau Rouge à Spa, le virage de Mirabeau à Monaco ou encore le «Karrusel» de l’ancien Nurbürgring (le vrai). Tous les fans de cyclisme connaissent la trouée d’Arenberg, sur Paris-Roubaix, le mur de Grammont, au Tour des Flandres, ou encore les lacets du Galibier ou de l’Izoard, sur le Tour de France. En golf, tout est personnalisé: les trous, les passages clés (L’Amen Corner d’Augusta, par exemple) et jusqu’aux bunkers…

Le ski alpin compte lui aussi des secteurs emblématiques, mais aussi des bosses qui sont passées à la postérité. C’est le cas de celles dites «du chameau» à Val Gardena, que les meilleurs, et les plus téméraires tentent de franchir en une fois, d’un bond de géant, si les conditions le permettent.

Il y a aussi la bosse à Collombin à Val D’Isère. Le 8 décembre 1974, le Valaisan, ultra-dominateur des saisons 72-73 et 73-74 (8 victoires) s’envole sur la bosse qui portera son nom, part en arrière et chute lourdement sur le dos. Deux vertèbres cassées, il échappe de peu à la paralysie. Un an plus tard, presque jour pour jour, rebelote, même chute au même endroit, même blessure.  La carrière de «La Colombe» est terminée.

Au Lauberhorn,  la bosse la plus célèbre porte le nom de Jos Minsch, un coureur grison de Klosters qui remporte la descente préolympique d’Innsbruck en 1964 et finit au pied du podium de la descente olympique la même année. Minsch s’y fracasse en 1965 mais il revient plus fort l’année suivante et termine 2e de la descente…

On ne saurait oublier la Hausbergkante de Kitzbühel, la cassure qui précède le schuss final. Elle fut le théâtre de quelques-uns des gamelles les plus mémorables de l’histoire du ski. Quelques centaines de mètres plus bas,  la bosse finale située juste avant l’arrivée, porte simplement le nom de «Zielsprung»  (saut de l’arrivée). C’est là qu’en 2004, l’Italien Christian Ghedina se paya le luxe d’effectuer un saut écart à plus de 140 km/h. En toute décontraction et en fumant le cigare, pourrait-on dire. On suggère aux organisateurs du Hahnenkamm de rebaptiser l’endroit «la bosse à Ghedina». Car sur ce coup-là, c’était bien lui le boss...

 L'envol de Ghedina en 2004

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